International

Après le sommet de Pittsburgh: G-20 et FMI, l'assaut des émergents

C'est peut-être la bonne nouvelle du G-20 de Pittsburgh, qui devait se terminer vendredi 25 septembre: on en a fini avec le G-8 des pays industrialisés. Les chefs d'Etat réunis depuis jeudi 24 septembre, aux Etats-Unis, se sont en effet entendus pour «institutionnaliser» le forum du G-20, qui fait la part belle aux grands émergents du Sud, dont la Chine, l'Inde et le Brésil. Mais aussi pour renforcer la représentation de ces pays au sein d'une autre institution que l'on croyait moribonde il y a encore quelques mois, le Fonds monétaire international (FMI). En attendant le communiqué final, retour sur cette double annonce à accueillir avec prudence, mais qui pourrait faire du G-20 de Pittsburgh un rendez-vous pas si vain.

Ludovic Lamant

C'est peut-être la vraie bonne nouvelle du G-20 de Pittsburgh: on en a fini avec le G-8. Le vieux cénacle des pays industrialisés du Nord, lancé dans sa première mouture (le «G-6») en 1975, pour régler les problèmes économiques du monde, vient de se faire déposséder de son mandat par les chefs d'Etat du G-20. Il devrait revenir au Canada, pays hôte des prochains G-8 et G-20 début 2010, d'officialiser cette passation des pouvoirs hautement symbolique. Le G-8, qui ne se réunira plus sur une base régulière, cantonnera désormais ses activités à des questions de diplomatie et de sécurité.

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