Célia Xakriabá: «Les capitalistes sont des rongeurs et mangeurs de terre»
En parallèle du sommet climat de l’ONU, les représentants des peuples amazoniens ont tiré la sonnette d'alarme. Mais à l'assemblée générale des Nations unies, ce mardi, Bolsonaro a réfuté le fait que l'Amazonie appartenait au patrimoine de l'humanité. Plusieurs organisations préparent un boycott sur les importations de produits brésiliens en Europe. Entretien avec la militante Célia Xakriabá.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
UnUn grand absent, et un président qui veut s’afficher comme le sauveur de la forêt tropicale. Tandis que Jair Bolsonaro snobait le sommet climat de l’ONU, qui se tenait lundi à New York, Emmanuel Macron annonçait une aide de 100 millions de dollars pour la « reforestation » de l’Amazonie. La mesure a aussitôt été critiquée par les ONG, notamment Greenpeace qui dénonce le double discours du chef de l'exécutif : « Une contribution financière de 100 millions de dollars ne solde pas la responsabilité de la France dans la déforestation. Si Emmanuel Macron veut être crédible dans la protection des forêts mondiales, il doit renforcer et mettre en œuvre la Stratégie Nationale contre la Déforestation Importée (SNDI) qui ne contient actuellement aucune mesure contraignante et prévoit que la France continue de contribuer à la déforestation jusqu’en 2030. »