La Tunisie découvre avec douleur les crimes de Ben Ali et de Bourguiba
Les récits des victimes de la dictature faits lors d'auditions publiques organisées par l’Instance vérité et dignité ont été l’occasion pour des millions de téléspectateurs en Tunisie de découvrir ou de se souvenir des sévices qui ont été perpétrés sous Ben Ali, mais aussi Bourguiba.
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Tunis (Tunisie), correspondance. - Fayçal Baraket n'a jamais passé son baccalauréat, il a été arrêté une semaine avant. Béchir Laabidi et son fils ont couru pendant des jours de maison en maison avant d’être retrouvés par la police et jetés en prison. Ourida Kadous n'a jamais vu son fils revenir de la prière, il a été fauché par une balle de la police pendant la révolution. Les récits de ces mères, pères ou frères, tous victimes des dictatures de Bourguiba et de Ben Ali, duraient entre huit et neuf heures lorsque l’Instance vérité et dignité (IVD) en Tunisie les a écoutés pour la première fois.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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