Police

Un policier émirati accusé de torture prend la tête d’Interpol

Malgré plusieurs plaintes et accusations d’actes de torture, Ahmed Nasser al-Raisi, inspecteur général de la police des Émirats arabes unis, a été élu président de l’organisation mondiale de police ce jeudi 25 novembre, à Istanbul. Un vote qui assoit l’influence démesurée d’Abou Dhabi sur l’institution.

Mathieu Martiniere (We Report)

Lyon (Rhône).– C’est fait. Un haut policier accusé de couvrir des actes de torture a pris la tête de l’agence mondiale de police. Ce jeudi 25 novembre à Istanbul, lors de la 89e assemblée générale d’Interpol, Ahmed Nasser al-Raisi, inspecteur général de la police des Émirats arabes unis, a été élu président de l’organisation de police criminelle, au troisième tour, avec 68,9 % des votes des États membres. L’autre prétendante connue, la Tchèque Sarka Havrankova, n’aura pas fait le poids face au candidat émirati, déjà membre du comité exécutif de l’organisation depuis trois ans.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter