Défense et diplomatie Analyse

Biden fait avaler à Erdogan la pilule amère du génocide arménien

La reconnaissance, samedi, par la Maison Blanche du caractère génocidaire des massacres d’Arméniens commis entre 1915 et 1917 en Anatolie sanctionne la détérioration des relations turco-américaines et inflige un camouflet au maître d’Ankara.

Nicolas Cheviron

Istanbul (Turquie).– Le rempart érigé à grands frais de lobbying par la Turquie pour empêcher la reconnaissance du génocide arménien par les États-Unis aura tenu près de quarante ans. Mais il n’a pas résisté aux décisions intempestives du chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ont conduit à une multiplication des différends entre les deux pays.

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