« Il est temps qu’elle s’en aille » : l’hostilité envers la France gagne aussi le Tchad
Le 14 mai, des stations-service Total ont été saccagées et des ressortissants français ont été pris à partie à N’Djamena. Comme dans les autres pays sahéliens, l’ancienne puissance coloniale est de plus en plus critiquée, en raison notamment d’une présence militaire ancienne et du soutien apporté à la junte au pouvoir.
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Ces trois dernières années, les manifestations hostiles à la France se sont répandues comme une traînée de poudre en Afrique de l’Ouest : au Sénégal, et surtout dans les pays où opère la force Barkhane depuis près de neuf ans, le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Désormais, c’est au tour des Tchadiennes et des Tchadiens d’exprimer leur colère à l’égard de l’ancienne puissance coloniale. Le 14 mai, une manifestation pacifique a abouti à des attaques contre des stations-service appartenant à Total et à des menaces sur des ressortissants français.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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