Proche et Moyen-Orient

À Gaza, « il faudrait 1 000 camions chaque jour pour éloigner la famine »

« Il n’y a pas de lait, pas de viande, pas d’œufs, pas de fromage, pas de fruits, pas de légumes. » Pas non plus d’eau potable ni de moyen de cuisson. Mediapart a recueilli les témoignages de Gazaouis enfermés dans une lutte pour se nourrir et nourrir leur famille. 

Rachida El Azzouzi

Tous les jours, Mohammed Abu Mughaisseb « remercie Dieu d’être seul à Gaza ». Sans sa femme et leurs enfants, qu’il a réussi à faire évacuer il y a un an et demi au Caire (Égypte). « Ils sont en sécurité, ils ont à manger, explique-t-il à Mediapart sur WhatsApp*. Ici, je ne sais pas comment j’aurais fait pour les nourrir et je n’aurais pas supporté mon impuissance. Nourrir ma seule personne est déjà un combat quotidien. » 

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