Élections italiennes : après Draghi, l’extrême droite Data

En Italie, l’abstention a fait le match

La victoire de la droite et de l’extrême droite en sièges cache une stabilité de son électorat. Le pays n’a pas tant viré à droite sur le plan électoral que dans une apathie et une dépolitisation dont le post-fascisme a su tirer profit.

Romaric Godin et Donatien Huet

À première vue, la victoire de la droite et de l’extrême droite en Italie ressemble à un raz-de-marée. La coalition de « centre-droit » regroupant principalement Forza Italia (FI) de Silvio Berlusconi, la Lega de Matteo Salvini et Fratelli d’Italia (FdI) de Giorgia Meloni obtient une confortable majorité en sièges dans les deux assemblées du Parlement italien, tant à la Chambre qu’au Sénat.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter