Proche et Moyen-Orient

En Iran, l’exécution imminente d’un chirurgien irano-suédois

Condamné à mort pour « espionnage » lors d’un procès à huis clos, Ahmadreza Djalali vient d’annoncer à sa femme sa pendaison prochaine. À moins d’être échangé in extremis contre un autre prisonnier. Comme la chercheuse Kylie Moore-Gilbert, qui vient d’être libérée.

Jean-Pierre Perrin

Hormis ses juges et le procureur du tribunal révolutionnaire de Téhéran, personne ne sait exactement ce que le régime iranien reproche au chirurgien urgentiste irano-suédois Ahmadreza Djalali, dont le procès, le 21 octobre 2017, s’était déroulé à huis clos et dans le plus grand secret. On sait uniquement qu’il a été condamné à mort à cette date pour « corruption sur terre », une accusation qui recouvrirait des allégations d’espionnage au profit d’Israël. Depuis, pas ou peu de nouvelles, jusqu’à mardi matin, où le médecin a annoncé par téléphone à sa femme, Vida Mehrannia, qu’il serait bientôt exécuté par pendaison et lui a fait ses adieux.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter