Hormis ses juges et le procureur du tribunal révolutionnaire de Téhéran, personne ne sait exactement ce que le régime iranien reproche au chirurgien urgentiste irano-suédois Ahmadreza Djalali, dont le procès, le 21 octobre 2017, s’était déroulé à huis clos et dans le plus grand secret. On sait uniquement qu’il a été condamné à mort à cette date pour « corruption sur terre », une accusation qui recouvrirait des allégations d’espionnage au profit d’Israël. Depuis, pas ou peu de nouvelles, jusqu’à mardi matin, où le médecin a annoncé par téléphone à sa femme, Vida Mehrannia, qu’il serait bientôt exécuté par pendaison et lui a fait ses adieux.
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