Le monde déstabilisé par le coronavirus

Covid-19: entre dénégation et théorie du complot en Iran

Avec vingt-six morts, la République islamique avance le nombre de décès le plus élevé après la Chine. En réalité, il pourrait être largement dépassé. À Qom, épicentre de l’épidémie, le clergé fait malgré tout de la résistance pour empêcher la fermeture des sanctuaires.

Jean-Pierre Perrin

Le président Hassan Rohani parle « de complot de l’ennemi pour semer la panique », assure que l’épidémie de Covid-19 est sous contrôle, et promet qu’elle sera résorbée d’ici samedi. Mais dans la cité sainte de Qom, qui est aussi le cœur battant du régime islamique, le député ultra Ahmad Amirabadi Farahani a affirmé devant le Parlement, le 23 février, que le chiffre des décès atteignait déjà cinquante morts, un bilan d'ailleurs repris par l’agence semi-officielle IRNA, mais réfuté catégoriquement par le vice-ministre de la santé.

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