« Séisme », « gifle », « peine capitale »… Voici quelques-uns des mots choisis par la presse marocaine pour qualifier la décision, sans précédent en 18 ans de règne, prise par le roi Mohammed VI de limoger cette semaine une partie du gouvernement de l’islamiste Saâdeddine el-Othmani. La décision se veut une réponse aux dysfonctionnements et aux retards pris dans le programme de développement d’Al-Hoceïma, ville du nord du Maroc et épicentre du Hirak. Ce mouvement social secoue le Rif depuis un an et la mort, en octobre 2016, de Mohcine Fikri, jeune vendeur de poisson broyé par un camion-benne et devenu icône de la lutte contre la hogra (le « mépris » en arabe dialectal marocain, mais aussi l’humiliation et l’injustice envers la population).
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous