Proche et Moyen-Orient Reportage

Les Kurdes de Turquie accueillent froidement l’appel d’Öcalan à la dissolution de la guérilla

Alors que la répression se durcit et qu’Ankara menace d’intervenir en Syrie, le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, a appelé à l’abandon des armes et à la dissolution de l’organisation. Sans qu’aucune contrepartie accordée par Ankara se dessine.

Yann Pouzols

Istanbul (Turquie).– Jeudi 27 février, à deux pas de la place Taksim, en plein centre d’Istanbul, la grande salle de réception de l’Elite World Hotel n’a jamais rassemblé autant de caméras et d’appareils photo. Plusieurs centaines de journalistes et quelques membres du DEM, le parti prokurde de Turquie, attendent d’assister à « l’appel du siècle », comme le désigne l’organisation de l’événement : la déclaration du fondateur de la guérilla kurde de Turquie, Abdullah Öcalan, censée mettre un terme à une sale guerre qui a fait plus de 50 000 morts depuis 1984, dont une majorité de civil·es kurdes.

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