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Afrique et Syrie: l'Elysée a décidé de bouger

Malgré un discours de politique étrangère prononcé devant les ambassadeurs particulièrement plat, François Hollande a, lundi, affirmé deux choix : changer la relation avec l'Afrique et accélérer sur le dossier syrien en reconnaissant un gouvernement provisoire de l'opposition.

Thomas Cantaloube

Si l’on veut être généreux, on dira que François Hollande se cherche encore une politique étrangère. Si l’on est d’humeur plus critique, on trouvera que son discours de rentrée en la matière, lundi 27 août lors de la conférence des ambassadeurs, ressemblait à un grand robinet d’eau tiède. Premier président de la Ve République avec aussi peu d’expérience internationale, il apparaît encore manquer d’appétence et de ligne directrice sur un sujet qui, bon an mal an, finit toujours par mobiliser plus de la moitié du temps du chef de l’exécutif, si l’on en croit les témoignages de tous ses prédécesseurs.

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