La chasse aux trésors de Kadhafi : un juteux business
Depuis la chute de Kadhafi, les autorités libyennes traquent les avoirs cachés par l'ancien dictateur aux quatre coins du monde et tentent de les rapatrier. Les sommes en jeu sont colossales : entre 80 et 200 milliards de dollars selon les estimations, camouflés dans des paradis fiscaux, derrière des sociétés écrans et des prête-noms, parfaitement assimilés dans le système financier mondial. Des sociétés privées se sont mises sur les rangs : chasseurs de primes, avocats d'affaires, etc., tous rémunérés au résultat. Un business où tout est permis.
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C’est une chasse aux trésors à l’échelle planétaire. De Londres à Johannesburg, en passant par Niamey, des mercenaires en tout genre, anciens de la CIA ou avocats d’affaires, tentent de déterrer les fonds planqués par Kadhafi et son clan durant des décennies. Les nouvelles autorités de Tripoli, pressées de récupérer l’argent volé au peuple libyen, ont promis de payer ces « chasseurs d’avoirs » rubis sur l’ongle, au pourcentage des sommes qu’ils auront aidé à localiser, geler, rapatrier. Organisé sous l’égide de l’ONU, le recouvrement des avoirs du kleptocrate Kadhafi est ainsi devenu un business à part entière, où tous les coups sont permis.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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