Proche et Moyen-Orient

À la tête du Hezbollah, Naïm Kassem dans les pas de Hassan Nasrallah

Le nouveau secrétaire général du Hezbollah, un idéologue discret et sans charisme au service de l’Iran, n’est pas à la mesure de son prédécesseur. Sa nomination témoigne de l’affaiblissement du mouvement chiite. 

Jean-Pierre Perrin

C’est un dirigeant terne, discret, sans charisme, sans expérience militaire non plus, qui a succédé mardi 29 octobre à Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah libanais. Secrétaire général adjoint du mouvement, un poste qu’il a occupé pendant sept mandats consécutifs depuis son élection à ce poste, le 22 mai 1991, Naïm Kassem apparaît davantage comme un choix par défaut, après l’assassinat par Israël des dirigeants pressentis pour succéder au numéro un du parti islamiste chiite, tué le 27 septembre lors d’une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth.

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