«Nou Pap Domi», ces activistes qui veulent réinventer Haïti
Jeunes, formés à l’étranger, ils ont décidé de rester en Haïti plutôt que d’émigrer au Canada ou aux États-Unis. Et ils sont à l’origine du soulèvement populaire qui, depuis plus de dix-huit mois, bouscule un pouvoir et tout un système politique miné par une corruption massive.
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PortPort-au-Prince, de notre envoyé spécial.– Haïti vit une fragile trêve depuis quelques semaines, après des mois d’une crise inédite, accompagnée de violences et de massacres impliquant le pouvoir et les proches du président Jovenel Moïse (lire nos précédents articles ici et là). Mais le blocage politique demeure total. Toutes les formations politiques refusent l’esquisse de dialogue proposée par la présidence de la République. Pas de budget voté depuis trois ans, un premier ministre et un gouvernement par intérim, plus de parlement à partir de la mi-janvier…