Accaparement des terres : nouvelles actions contre Bolloré
Au Cameroun, des paysans et des villageois ont bloqué cette semaine des plantations détenues en partie par le groupe Bolloré. Ils attendent depuis 2013 que leurs revendications soient entendues. Le groupe se retranche derrière son statut d'actionnaire minoritaire. Et les opposants sont toujours attaqués en justice.
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Des actions pour relancer l’attention, et exiger des négociations. Enfin. Au Cameroun, les paysans et villageois riverains des plantations de palmiers à huile du groupe Bolloré ont lancé des blocages des usines et des plantations pour se faire entendre : l'usine Socapalm de Dibombarri, à l’ouest du pays, a été bloquée du jeudi 23 au lundi 27 avril au soir, et la plantation Socapalm de Mbongo l'a été toute la journée du mardi 28 avril. Plusieurs centaines de personnes étaient mobilisées sur place, selon le récit de l’ONG ReAct, qui coordonne depuis 2013 les actions des paysans dénonçant l’utilisation abusive de leurs terres par la société Socfin, détenue en partie par Bolloré, dans cinq pays d’Afrique et d’Asie. Les organisateurs tentent de mettre en place des actions qui se relaient, au Cameroun d’abord, puis au Cambodge, au Liberia et en Côte d’Ivoire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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