Au Maroc et en Algérie, des peines de prison pour les journalistes
Il ne fait pas bon être journaliste en Afrique du Nord. Sept journalistes marocains ont été condamnés cette semaine à des peines allant de trois à cinq ans de prison ferme pour avoir couvert le hirak du Rif. En Algérie, un blogueur a été condamné à sept ans de prison ferme.
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« Vous voudriez bien le croire, mais non, ce n’est pas un excès de zèle de la justice. Ce n’est pas une architecture institutionnelle qui ne fonctionne pas, ce n’est pas non plus que le roi est mal entouré. C’est juste le fonctionnement normal et naturel d’une dictature. » Omar Radi est journaliste dans un pays qui goûte peu la liberté de la presse : le Maroc. Comme de très nombreux Marocains, il a exprimé sans détour sa colère et sa stupeur sur les réseaux sociaux après le verdict prononcé dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 juin à l’encontre des militants du hirak du Rif, ce mouvement social qui a secoué la région du Rif en 2016 et 2017, d’une ampleur inédite en 18 ans de règne de Mohammed VI.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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