Pendant plus de trente ans, les gouvernements successifs qui ont présidé aux destinées du Chili ont renforcé le modèle économique néolibéral mis en place sous la dictature militaire d’Augusto Pinochet. Mais le mouvement de révolte surgi il y a près de deux semaines a provoqué la pire crise politique depuis le retour de la démocratie : le peuple chilien a soif de changement.
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Santiago (Chili), correspondance.– Ámbar est en colère. Devant son lycée, accompagné de ses camarades, il exprime sa rage : « La société est en train de se révolter, car nous les lycéens et étudiants nous avons dit “ça suffit”. Nous en avons assez des abus contre nos parents, contre nos familles. C’est horrible de voir son pays, son peuple, baisser la tête devant des injustices qui ne devraient pas exister. » Non loin de là se trouve la station de métro Pedro de Valdivia, située dans un quartier de l’est de la capitale.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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