Violences sexistes et sexuelles Reportage

Plus d’un an après, la Russie connaît un timide effet #MeToo

Dans la foulée d’une affaire de violences sexuelles autour d’un député ultraconservateur, des femmes victimes de harcèlement sexuel témoignent ouvertement depuis février dernier dans une Russie rétive à l’effet #MeToo. Une nouvelle génération de féministes s’organise pour provoquer le débat.

Audrey Lebel

Moscou (Russie), envoyée spéciale.- « C’est une étape importante », selon le syndicat des journalistes russes. « Bien sûr, ça ne règle pas tout, mais cette démission est un bon pas en avant. » C’est aussi et surtout une première. La première démission d’une personnalité publique en Russie pour harcèlement sexuel depuis #MeToo : celle d’Ivan Kolpakov, rédacteur en chef du site d’information Meduza, le 9 novembre dernier.

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