La Syrie après Assad Analyse

Entre les Kurdes et les nouvelles autorités de Damas, un accord en demi-teinte

L’accord signé début mars reste à être mis en œuvre, alors que le nouveau gouvernement syrien apparaît affaibli et encore impuissant à affirmer son autorité sur le pays. L’ombre portée de la Turquie et la présence de groupes djihadistes favorables à Ankara n’y aident pas.

Yann Pouzols

Istanbul (Turquie).– Les négociations duraient depuis de nombreux mois, mais les images diffusées lundi 10 mars, montrant Ahmed al-Charaa, le nouveau dirigeant syrien, et Mazloum Abdi, leader des Forces démocratiques syriennes (FDS), souriants, en train d’échanger une franche poignée de main avant de signer un accord prévoyant « l’intégration de toutes les institutions civiles et militaires du nord-est de la Syrie au sein de l’administration de l’État syrien », ont eu néanmoins de quoi surprendre.

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