La décision du gouvernement chinois de restreindre l'accès à Internet des journalistes étrangers couvrant les Jeux olympiques a soulevé un tollé. Pourtant, les formes de censure du régime de Pékin sont à la fois bien plus subtiles et plus archaïques, et de ce fait, plus efficaces qu'on ne le rapporte souvent.
LesLes journalistes du monde entier se rendant à Pékin pour y couvrir les Jeux olympiques viennent soudainement de découvrir qu'ils seront traités comme de vulgaires internautes chinois. Pour les aider à surmonter cette privation aoûtienne de la BBC, de Voice of Asia, de presse hong kongaise et de divers sites touchant aux droits de l'Homme, les ONG Human Rights Watch et Reporters Sans Frontières ont gracieusement publié des vade mecum pour contourner la censure imposée par la Grande Muraille de Feu chinoise. Bréviaires fort utiles pour les journalistes internationaux qui pourront, enfin, rejoindre le niveau de connaissance informatique de n'importe quel utilisateur de la Toile en Chine. Sans régler aucun des problèmes associés au contrôle du réseau.