En Algérie, le peuple accroît la pression sur le régime
À la veille d’une date glorieuse pour le peuple algérien – l’anniversaire du déclenchement de la guerre d’indépendance en 1954 – et à six semaines d’une présidentielle très contestée, l’Algérie est une Cocotte-Minute. Elle va vivre son trente-septième vendredi consécutif de protestation malgré une répression accrue.
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« Marée humaine à Alger », « Trente-sixième mardi du Hirak étudiant : une mobilisation sans faille », « Grève des magistrats : la justice dans l’impasse », « Grèves et rassemblements à travers plusieurs wilayas », « Multiplication des grèves, le pouvoir à rude épreuve »… Les titres des journaux donnent une bonne photographie de l’Algérie d’aujourd’hui emportée depuis neuf mois dans un soulèvement historique contre le « système » : le pays est une Cocotte-Minute.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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