En Algérie, le référendum sur la Constitution n’augure pas la démocratie
En Algérie, le référendum sur la loi fondamentale vire au fiasco. Très loin des exigences démocratiques du « Hirak », il tombe en pleine aggravation de la pandémie de coronavirus, alors que le président est hospitalisé en Allemagne.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Les Algérien·ne·s sont appelés à se prononcer pour ou contre une nouvelle constitution dimanche 1er novembre. Promise par le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune lors de son élection sur fond d’abstention abyssale, à l’occasion d’une présidentielle huée par les foules en décembre 2019, cette réforme constitutionnelle est vendue comme une réponse au « Hirak », le soulèvement populaire qui a déchu Abdelaziz Bouteflika après 20 ans de pouvoir, et qui a réclamé pendant des mois un changement radical du « système », « une Algérie libre et démocratique ». En réalité, elle vise à l’enterrer.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.