La condamnation récente à perpétuité de deux néofascistes dans l’affaire de l’attentat de la gare de Bologne en 1980 provoque l’embarras de l’équipe de Giorgia Meloni qui voudrait réécrire l’histoire. Un ministre et une députée Fratelli d’Italia gravitent dans l’entourage des ex-terroristes.
Plus de 11 000 migrants sont arrivés sur l’île italienne de Lampedusa en moins d’une semaine. Un record absolu, qui illustre les impasses de la politique migratoire de la cheffe d’extrême droite du gouvernement Giorgia Meloni.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a déjà limité drastiquement la portée de sa taxe sur les superprofits bancaires, un jour après l’avoir annoncé. Une réaction de panique après la chute des cours de Bourse qui prouve que la mesure était surtout un exercice de communication.
Le gouvernement de Giorgia Meloni a décidé d’introduire une taxe sur les profits exceptionnels des banques. Une mesure qui reprend une proposition de la gauche et qui vise principalement à financer des baisses d’impôts.
169 000 familles italiennes ont été informées par SMS fin juillet de la suppression de leur revenu de citoyenneté. Cette réforme veut économiser trois milliards d’euros en excluant les personnes « employables ». Une mesure qui n’est pas sans rappeler celles mises en œuvre de ce côté-ci des Alpes.
Culture et identité : les deux mots sont indissociables pour le nouveau gouvernement italien de Giorgia Meloni. Mais derrière cette façade idéologique, les professionnels du secteur attendent des réformes profondes.
Début juillet, la Rai a présenté ses grilles de rentrée, très attendues depuis la nomination d’un proche de Fratelli d’Italia au poste de directeur général. Dans les JT, déjà, les temps de parole des différentes formations politiques paraissent déséquilibrés, au bénéfice des partis au pouvoir.
Du 21 au 23 juillet, une fondation culturelle proche du gouvernement italien organisait à Trino, dans le Piémont, une étape de son festival des « villes identitaires », contre le « globalisme » et le « politiquement correct ». L’occasion d’exalter, clament ces élus, l’« imaginaire italien » de province, celui des places et « petits théâtres ».
Fratelli d’Italia, Forza Nuova et CasaPound étaient trois groupes néofascistes d’ampleur médiatique comparable il y a une dizaine d’années. Le premier est désormais au pouvoir. Les deux autres végètent et méprisent le gouvernement Meloni.
Remise en cause des états civils de familles homoparentales, pression sur l’institution scolaire ou offensive anti-GPA… La communauté LGBTQI+ d’Italie est une des premières visées par le gouvernement Meloni.
Des médecins refusant de pratiquer l’IVG ou maltraitant les patientes, des centres qui ferment les uns après les autres, des femmes réduites à la clandestinité… Si la loi n’est pas ouvertement remise en cause, l’accès à l’IVG se réduit drastiquement dans l’Italie de Meloni.
Le gouvernement de Giorgia Meloni ne se démarque guère d’une politique italienne violemment hostile aux migrants depuis plus de vingt ans. Sur fond de crise diplomatique sur le sujet avec la France, il essaye toutefois de montrer son volontarisme. Au mépris des réalités démographiques et économiques du pays.
Quelques mois ne suffisent pas pour voir tout ce qu’opère la présence d’une dirigeante d’extrême droite à la tête d’une grande démocratie européenne. Mais ils permettent déjà de saisir ce qui pourrait basculer. Premier bilan du gouvernement de Giorgia Meloni.
L’arrivée à Toulon du navire de SOS Méditerranée intervient après plusieurs jours de bras de fer diplomatique entre la France et l’Italie. Elle a été saluée par la droite italienne, jusqu’à ce que le président français suspende les accords de relocalisation de 3 500 demandeurs d’asile.
La nouvelle première ministre d’Italie, Giorgia Meloni, a prêté serment ce samedi. La dirigeante d’extrême droite a nommé le gouvernement le plus à droite de l'histoire de la République italienne, sous les applaudissements des autorités européennes.
Fratelli d’Italia, parti post-fasciste mené par Giorgia Meloni, a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre dernier. Comme avant en Suède, en Hongrie…, l’extrême droite s’installe. En 1990, le cinéaste israélien a réalisé une trilogie sur cet inquiétant virage politique européen. Le documentaire que nous vous présentons, en partenariat avec Tënk, la plateforme du documentaire d’auteur, a été filmé en 1993 à Rome et à Naples. Ici, la tête d’affiche avait surtout un nom : Mussolini.