Extrêmes droites : le laboratoire italien

Rome fait déjà marche arrière sur la taxe bancaire

Le gouvernement de Giorgia Meloni a déjà limité drastiquement la portée de sa taxe sur les superprofits bancaires, un jour après l’avoir annoncé. Une réaction de panique après la chute des cours de Bourse qui prouve que la mesure était surtout un exercice de communication.

Romaric Godin

La taxe bancaire italienne, dévoilée à la surprise générale le 8 août, tourne à la farce. Mercredi 9 août, le ministère italien de l’économie et des finances a publié un communiqué qui annonce de nouvelles limites pour cet impôt exceptionnel. « Afin de sauvegarder la stabilité des banques, la mesure prévoit un taux maximal d’imposition de 0,1 % de l’actif total », indique le ministère. Cette limite vient s’ajouter à celle de 25 % des fonds propres déjà connue.

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