Loin de Rome et Florence, de petits maires orchestrent la « Renaissance culturelle » de Meloni
Du 21 au 23 juillet, une fondation culturelle proche du gouvernement italien organisait à Trino, dans le Piémont, une étape de son festival des « villes identitaires », contre le « globalisme » et le « politiquement correct ». L’occasion d’exalter, clament ces élus, l’« imaginaire italien » de province, celui des places et « petits théâtres ».
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TrinoTrino (Italie).– Il n’est pas tout à fait 22 heures lorsque les spectateurs sont invités à rejoindre leur chaise. Dans ce petit bout de plaine piémontaise entouré de rizières, les plus organisés s’aspergent une dernière fois de spray anti-moustiques. Dans ces jardins du Palazzo Paleologo, une bâtisse de briques claires du XIIe siècle, tout est prêt pour que le festival accueille jusqu’à 500 spectateurs. Plusieurs dizaines de chaises restent vides ce soir-là, mais qu’importe, la petite ville de Trino est en fête.