La mise en cause du ministre de la justice, qui a caché des rencontres avec l’ambassadeur russe, est un épisode de plus dans un feuilleton qui occupe le Congrès et l'administration américaine. Les questions se font de plus en plus graves sur les liens entre la galaxie Trump et les Russes, ainsi que sur l’implication des hommes du président dans les manipulations de l’élection de novembre.
La démission du conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn projette la Maison Blanche dans une tourmente qui ne fait que démarrer. Elle souligne un mélange d'incompétence et d'affrontement ouvert avec les institutions qui commence à inquiéter les élus républicains eux-mêmes.
En Russie, hommes politiques, experts et journalistes se sont passionnés pour le « phénomène Trump ». Dans les cercles du pouvoir, l'espoir est grand de voir le milliardaire opérer une refonte cardinale des dossiers les plus conflictuels.
Depuis quelques années, la défense du cyberespace est l'une des préoccupations majeures du Kremlin. L'armée russe a, dès 2013, lancé une opération pour recruter des spécialistes en sécurité de l'information, comme le révélaient récemment le journal en ligne Meduza et le New York Times.
Le président élu a reçu les responsables des agences de renseignement pour évaluer le piratage des courriels du parti démocrate réalisé, selon un rapport, sur ordre de Vladimir Poutine. Donald Trump s'est engagé « à combattre agressivement et à stopper les cyberattaques », sans toutefois nommer directement Moscou.