Lancée il y a exactement 60 ans, la grève de 35 jours des mineurs français les a menés à la victoire, avec des augmentations et une quatrième semaine de congés payés à la clé. Une lutte populaire dans l’opinion, menée dans l’unité syndicale, et victorieuse face à un pouvoir semblant invincible.
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IlIl y a tout juste 60 ans, le 1er mars 1963, la CGT, Force ouvrière et la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) appellent les 200 000 mineurs que compte alors la France à la grève. La principale revendication est une augmentation de salaire de 11 %, le chiffre ayant été calculé comme un rattrapage du pouvoir d’achat rogné par l’inflation. Les mineurs, qui triment 48 heures par semaine, réclament aussi une réduction du temps de travail.