Médias Parti pris

Liberté d’expression : les attaques politiques, les fautes du service public

En l’espace de 24 heures, France Inter a trouvé le moyen de se désolidariser de la journaliste Nassira El Moaddem, victime de harcèlement raciste, et de suspendre de l’antenne l’humoriste Guillaume Meurice. Derniers exemples en date du renoncement du service public face au rouleau compresseur de l’extrême droite.

Ellen Salvi

Nous en sommes donc là. À un tel niveau de délitement intellectuel et démocratique que l’extrême droite politico-médiatique décide désormais des contours de la liberté d’expression. À un tel niveau de renoncement qu’elle peut alimenter des jours durant le harcèlement d’une journaliste sans que cette dernière reçoive de soutien unanime. À un tel niveau de perte des repères et d’indignations à géométrie variable qu’un humoriste est menacé de licenciement pour une blague que la justice elle-même n’a pas considérée condamnable.

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