Pour les opposants à Olivier Faure, la victoire de la socialiste dissidente Martine Froger serait le signe d’un « plafond de verre » de la gauche mélenchoniste. Le raisonnement ne résiste pas à l’épreuve des faits, mais il alimente un débat stratégique, que la gauche devra trancher.
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C’estC’est une petite musique qui s’est mise en marche dès le soir du second tour de l’élection législative partielle en Ariège, le 2 avril : l’heure du retour en grâce de la « gauche du réel » aurait sonné. La défaite de la députée sortante, membre de La France insoumise (LFI), Bénédicte Taurine, face à la socialiste dissidente Martine Froger, galvanise en effet le camp des opposant·es à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), et au premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, en particulier.