Rassemblement national : les faux-semblants de la dédiabolisation Enquête

De la Lorraine à la Normandie, l’incohérence du RN face au racisme de ses candidats

À la veille du premier tour, Éric Ciotti avait publiquement retiré son soutien à Louis-Joseph Pecher en raison de ses messages sur les réseaux sociaux. Mais qualifié au second tour en Meurthe-et-Moselle, il revendique toujours le soutien de son parti, dont il a conservé l’étiquette en préfecture. Une illustration du double langage de l’extrême droite, si l’on observe en regard la situation de la candidate Ludivine Daoudi dans le Calvados.

Youmni Kezzouf, Antton Rouget et Manuel Sanson

Une tenue nazie, c’est non. Des propos antisémites, c’est oui. La ligne adoptée par l’alliance d’extrême droite reste compliquée à suivre pour le second tour des élections législatives. Dans le Calvados, après la diffusion d’une photographie d’elle avec une casquette de l’armée allemande, le Rassemblement national (RN) a demandé, mardi 2 juillet, à sa candidate Ludivine Daoudi de se retirer du second tour – elle s’était qualifiée en troisième position, avec près de 20 % des voix, et n’avait de ce fait aucune chance de l’emporter.

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