Droite

Prochain patron du parti présidentiel, Gabriel Attal veut tenter le macronisme sans Macron

Seul candidat, l’ancien premier ministre doit être élu dimanche 8 décembre secrétaire général du parti Renaissance. Une nouvelle casquette arrachée sans l’accord du chef de l’État, comme le symbole du paradoxe Attal : premier des macronistes, il multiplie aussi les signes de distance, voire de défiance, à l’égard de l’Élysée.

Ilyes Ramdani

Pendant quelques minutes, certains de ses conseillers ont cru qu’il allait tout envoyer valser. En revenant de l’Élysée, où Emmanuel Macron vient de l’informer de la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il s’apprête à annoncer, Gabriel Attal accuse le coup. Il avait déjà tout imaginé, les lois tapageuses, les grandes annonces, Matignon comme une rampe de lancement vers la présidentielle de 2027. Mais, ce 9 juin au soir, tout s’écroule, sept mois à peine après sa nomination.

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