Gauche(s) Analyse

LFI : la sanction de Raquel Garrido relance le débat sur l’autoritarisme au sein du mouvement

À l’instar de François Ruffin ou Clémentine Autain, de nombreuses voix se sont insurgées contre la mesure disciplinaire que la députée de Seine-Saint-Denis, autrefois proche de Mélenchon, s’est vu signifier par la direction du groupe parlementaire. L’enjeu : la capacité de LFI à ne pas se réduire à un parti personnel.

Fabien Escalona et Pauline Graulle

La décision est tombée, et elle est sévère. Lundi 6 novembre, la députée insoumise de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido était convoquée par le bureau de son groupe parlementaire. Dans la nuit, le verdict a été communiqué : pendant quatre mois, elle ne pourra pas prendre la parole au nom de La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale. D’après les informations de Mediapart, dix-sept membres de l’instance ont voté pour la sanction, contre trois qui s’y sont opposés (Damien Maudet, Marianne Maximi, Manon Meunier). 

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