Loi immigration : la course aux droites extrêmes Parti pris

Immigration : la loi de trop

Promesse de campagne, la nouvelle loi sur l’immigration portée par Gérald Darmanin est censée répondre à la progression de l’extrême droite. En plus de lui paver le chemin, Emmanuel Macron laisse prospérer les plus bas instincts de la société française. Une stratégie du pire qui marque, pour le chef de l’État, le reniement des reniements.

Ilyes Ramdani

En écoutant le ministre de l’intérieur présenter, lundi 11 décembre à 16 heures, sa loi sur l’immigration, Charles de Courson laissera peut-être échapper un soupir de déjà-vu. Député depuis trente ans, champion de la longévité au Palais-Bourbon, le centriste de la Marne se souviendra certainement de la loi Pasqua, qu’il a votée quelques mois seulement après son élection à l’été 1993. Mais aussi de la loi Debré de 1997, de la loi Chevènement de 1998, des lois Sarkozy de 2003 et 2006, de la loi Hortefeux de 2007, de la loi Besson de 2010, de la loi Valls de 2012, des lois Cazeneuve de 2015 et 2016 ou de la loi Collomb de 2018.

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