Politique

Robert Badinter face aux haines françaises

Un hommage national est rendu mercredi à l’ancien garde des Sceaux, disparu le 9 février à l’âge de 95 ans. Mais l’apparente unanimité ne saurait faire oublier la violence des attaques que lui ont valu, de la part de l’extrême droite, ses combats pour l’égalité des droits et contre la haine de l’humanité.

Edwy Plenel

La mort est souvent consensuelle, parfois jusqu’à l’oubli. Elle l’est d’autant plus quand la vie du disparu en impose à ses contempteurs par sa cohérence et sa rectitude. Ainsi de Robert Badinter, qui a même eu droit aux hommages convenus – « une figure marquante du paysage intellectuel et juridique » qui « a défendu toute sa vie ses idéaux, avec constance et éloquence » – des deux principales figures de l’extrême droite française, Marine Le Pen, qui se voit déjà présidente en 2027, et Jordan Bardella, président de son parti, le Rassemblement national.

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