Gauche(s) Analyse

Face au narcotrafic, les élus de gauche peinent à trouver leur ligne

La décision du maire écologiste de Bordeaux d’armer sa police municipale met en lumière la difficulté de la gauche à se doter d’une boussole en matière sécuritaire. À Grenoble, Poitiers ou encore Marseille, des élus locaux témoignent d’un climat peu propice à la critique du tout-répressif.

Mathieu Dejean

Le coup est parti de Bordeaux (Gironde). Mardi 12 novembre, le maire écologiste de la ville, Pierre Hurmic, a annoncé la création d’une « brigade d’appui et de sécurisation de cinquante membres » au sein de la police municipale. C’est une première chez les Verts, qui résistaient jusqu’à présent à l’armement de la police municipale souvent réclamé par les oppositions de droite. L’édile avance pour se justifier que sa ville « n’est pas épargnée par la criminalité » ni par « une délinquance qui est devenue de plus en plus violente ». 

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