Institutions Analyse

La Sixième République pour éliminer les maux du présidentialisme

Un colloque de juristes et de politistes a réfléchi pendant deux jours aux conditions de l’avènement d’une VIe République, et à ses capacités à affaiblir les pouvoirs exorbitants du président de la République.

Mathieu Dejean

« Si, dans un avenir prochain, je suis amené à inaugurer la VIe République, ce sera votre faute ! » Cette phrase lancée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale pourrait sembler contemporaine. Elle a pourtant été prononcée par le député Félix Kir le 4 octobre 1962, en réponse à Lucien Neuwirth qui défendait l’élection du président de la République au suffrage universel direct. C’est dire si les discours sur la VIe République – comme aspiration ou comme repoussoir – ne datent pas d’aujourd’hui.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter