Loi immigration : la course aux droites extrêmes Analyse

Immigration : Macron bricole avec l’État de droit

Après l’adoption de la loi immigration, le président a renvoyé ses errements politiques à la décision du Conseil constitutionnel, assumant d’avoir fait voter un texte dont certaines dispositions sont contraires aux principes fondamentaux.

Ellen Salvi

Emmanuel Macron a placé l’avenir de la loi immigration entre les mains du Conseil constitutionnel. Comme il l’avait fait au moment de la réforme des retraites, le président de la République a choisi de s’en remettre à la décision des neuf juges de la rue de Montpensier, qui se prononceront le 25 janvier sur les quatre saisines reçues fin décembre, signées par le chef de l’État en personne, la présidente de l’Assemblée nationale et les groupes de gauche des deux chambres parlementaires – soixante député·es et soixante sénateurs et sénatrices.

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