Après le 49-3, des étudiants cherchent « de nouvelles formes de lutte »
Des étudiants ulcérés par le passage en force du gouvernement et par la répression policière veulent déborder l’intersyndicale avec des méthodes plus spontanées. La Coordination nationale étudiante appelle à « une journée de blocage des universités et de manifestations de la jeunesse » le 21 mars.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa furie des brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) n’a pas eu raison d’elles. Samedi 18 mars, à presque 22 heures, deux jeunes manifestantes narguaient encore les forces de l’ordre, place d’Italie, d’où était parti quelques heures plus tôt le cortège parisien à l’appel de la CGT Île-de-France, en dansant et chantant : « On est là ! » Comme dans tous les rassemblements, blocages et manifestations qui s’enchaînent depuis le 49-3 déclenché par Élisabeth Borne le 16 mars, la jeunesse était largement mobilisée, sans bannières ni drapeaux, dans cette marche brutalement réprimée par la police.