La censure contre le gouvernement Borne est l’option la plus souhaitable à portée de main des députés. Elle serait le moyen d’en finir avec une réforme massivement rejetée par la population, mais aussi de sanctionner un pouvoir inconséquent, qui plonge le pays dans une crise politique inutile.
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CertesCertes improbable, la chute du gouvernement d’Élisabeth Borne ne serait que justice. Ce lundi 20 mars, son sort dépend d’une motion de censure transpartisane déposée par le centriste Charles de Courson. Il s’agit de la suite logique du coup de force de jeudi dernier, lorsque l’exécutif a décidé d’user du 49-3 pour faire passer sa réforme des retraites, en contournant une Assemblée nationale où les équilibres étaient jugés trop incertains.