Politique Parti pris

Dénonciation de l’accord franco-algérien : la responsabilité d’Emmanuel Macron

Grâce à ses alliés actifs de droite et tacites du centre, l’extrême droite est parvenue à faire voter une proposition de résolution revancharde suintant le ressentiment. Dans l’incapacité de la France à reconnaître le fait colonial, le laisser-faire du président est patent.   

Carine Fouteau

L’honneur de la représentation nationale a fini par sombrer, englouti dans les flots de l’indignité républicaine, sous les hourras de l’extrême droite. Pour la première fois, jeudi 30 octobre, un texte présenté par le Rassemblement national (RN) a été adopté à l’Assemblée nationale. Et pas n’importe lequel : la proposition de résolution dénonçant l’accord franco-algérien de 1968 est mue par la négation de l’histoire coloniale et la haine raciste et xénophobe, à l’image d’un parti cofondé par un ancien Waffen-SS et un cadre d’une organisation terroriste, l’OAS.

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