Louis faisait partie des enfants mobilisés, par leurs familles catholiques, dans les manifestations contre le mariage pour tous. Il en a gardé longtemps un souvenir joyeux, jusqu’à ce qu’il se découvre gay. À 22 ans aujourd’hui, il raconte. Premier épisode de notre série sur les 10 ans de la « loi Taubira », définitivement adoptée le 23 avril 2013.
Le puissant maire de Toulon, proche d’Emmanuel Macron, est jugé à partir de mardi. Il lui est reproché d’avoir bénéficié pendant de longues années d’avantages illégitimes de la part du conseil départemental du Var.
Un an après la parution du livre-enquête « Handicap à vendre », de plus en plus de travailleurs en « établissements d’accompagnement par le travail » (ESAT) dénoncent un système injuste, discriminatoire et dysfonctionnel.
Pour les malades, des heures d’attente aux urgences, des mois pour obtenir un rendez-vous. Pour les personnels soignants, des salaires insuffisants et des burn-out... Le National Health Service connaît une crise inédite désormais rythmée par les grèves.
En Europe, il n’y a en moyenne qu’une compositrice de musique à l’image pour neuf hommes. Les femmes s’avèrent doublement invisibles : dans la sphère musicale et dans celle du cinéma. Des structures comme le Lab Femmes de cinéma se mobilisent pour changer la donne.
Abandonné durant tout le mandat de Jair Bolsonaro, le peuple indigène des Yanomami est en situation d’urgence sanitaire, conséquence de l’invasion de son territoire par des milliers de chercheurs d’or clandestins. Revenu au pouvoir en janvier, le président brésilien déploie des moyens massifs et tente de marquer sa différence.
En fustigeant mercredi la Ligue des droits de l’homme, le ministre de l’intérieur n’en était pas à son coup d’essai. En 2015, alors maire de Tourcoing, il avait déjà voulu annuler la subvention de la ville versée à la LDH. S'inscrivant ainsi dans une tradition d’extrême droite : s’en prendre aux défenseurs des libertés fondamentales.
Si le silence continue de rester la règle au sein de la Macronie, quelques voix, timides, s’élèvent, pour prendre leurs distances avec les propos du ministre de l’intérieur qui a mis en cause le financement de l’association de défense des droits de l’homme.
Après l’incendie de l’Office de français de la biodiversité de Brest lors d’une manifestation de pêcheurs, des voix s’élèvent contre le gouvernement mais aussi contre l’interprofession de la pêche. Tous deux sont accusés d’avoir mis le feu aux poudres pour... rien.
Le ministère de l’intérieur veut dissoudre le mouvement écologiste, qu’il accuse de pratiquer et d’encourager les « sabotages » et les « modes opératoires violents ». Plus de 65 000 personnes ont signé l’appel « Nous sommes les Soulèvements de la Terre » et 2 000 d’entre elles annoncent vouloir saisir le Conseil d’État en cas de dissolution.