René Capitant, ou la Ve République vue par un gaulliste de gauche
Défenseur fervent du régime pendant les années 1960, Capitant aurait du mal à le reconnaître aujourd’hui. Ou plutôt, il devrait constater que les mécanismes lui ayant donné sa « forme démocratique », en dépit des pouvoirs concentrés par l’exécutif, se sont érodés.
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LaLa Constitution de 1958 ? « Une occasion perdue », et « le texte le plus mal rédigé de notre histoire constitutionnelle, [ce qui] restera une cause d’humiliation permanente pour ceux qui ont tenu la plume. » Seule la crise algérienne en cours, censée être résolue par de Gaulle, invite à soutenir le nouveau régime. Car « [s’il] fallait juger le projet de Constitution métropolitaine pour lui-même, isolé de son contexte […], il y aurait peu de raisons de l’approuver et tous les motifs de demander sa remise en chantier ».