Série Épisode 3 Aux origines de la (bientôt) doyenne des Républiques

René Capitant, ou la Ve République vue par un gaulliste de gauche

Défenseur fervent du régime pendant les années 1960, Capitant aurait du mal à le reconnaître aujourd’hui. Ou plutôt, il devrait constater que les mécanismes lui ayant donné sa « forme démocratique », en dépit des pouvoirs concentrés par l’exécutif, se sont érodés.

Fabien Escalona

La Constitution de 1958 ? « Une occasion perdue », et « le texte le plus mal rédigé de notre histoire constitutionnelle, [ce qui] restera une cause d’humiliation permanente pour ceux qui ont tenu la plume. » Seule la crise algérienne en cours, censée être résolue par de Gaulle, invite à soutenir le nouveau régime. Car « [s’il] fallait juger le projet de Constitution métropolitaine pour lui-même, isolé de son contexte […], il y aurait peu de raisons de l’approuver et tous les motifs de demander sa remise en chantier ».

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