Mohamed Belkacemi, l'homme qui a enregistré la réunion du 8 novembre 2010 de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), au cœur de l'affaire des quotas discriminatoires révélée par Mediapart, avait confié une copie de l'enregistrement dans les jours qui ont suivi à un haut responsable de la FFF, selon des informations recueillies de sources concordantes. Révélations.
Perquisition des locaux du conseil général des Bouches-du-Rhône et de deux organismes satellites, 13 Habitat et Treize Développement, qui ont fait travailler des sociétés proches du grand banditisme et d'Alexandre Guérini. Travaux sur lesquels le milieu marseillais prélevait sa «commission».
Le sélectionneur Laurent Blanc dément en bloc avoir évoqué avec d'autres responsables du foot français la mise en place de politiques discriminatoires et de quotas dans la formation et la sélection des joueurs.Voilà pourtant ce que lui et ses collègues disaient lors d'une réunion officielle, le 8 novembre 2010:Laurent Blanc: Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: “Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas”.»Erick Mombaerts: Est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité?Laurent Blanc: Moi j'y suis tout à fait favorable.François Blaquart: On peut s'organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit.Erick Mombaerts: Donc il faut 30% ? (...) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation.Francis Smerecki: Je dis: première chose, c'est discriminatoire.
Moins de noirs et moins d'arabes sur les terrains de foot ! Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale de la Fédération française de football, dont le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays. Objectif: limiter le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains. Notre enquête.
En septembre 2009, Rémy L., l'employé de France Télécom Orange qui s'est immolé mardi par le feu, lançait une «lettre ouverte» à son «employeur» et à l'Etat. Dans ce document transmis sur Frenchleaks, il dénonce en termes crus sa «mise à la poubelle».
Un déclassement du domaine public pour une vente à un investisseur privé, un bowling à la place d'un immeuble HLM, pas de vrai appel d'offres: le projet de réaménagement d'une place du centre-ville soulève de nombreuses questions.
Sur les 62 réacteurs nucléaires en construction dans le monde, 27 le sont en Chine. Un tel essor n'est rendu possible que par la formidable ignorance de la population en la matière.
Laurent Wauquiez et une partie de la droite ont décidé de faire de la lutte contre l'«assistanat» un thème de prédilection pour renouer avec les classes populaires. La France est pourtant un des pays d'Europe où les minima sociaux sont les plus bas.
Premier pays à vivre une catastrophe nucléaire (Three Mile Island en 1979), les Etats-Unis, au territoire riche de pétrole et de gaz, n'ont pas trop investi dans le nucléaire. Sans remettre en cause la politique du pays, la catastrophe de Fukushima permet plutôt de mettre l'accent sur la sécurité des installations (mines, réacteurs nucléaires ou plateformes pétrolières).
Sa politique sécuritaire, Nicolas Sarkozy l'a d'abord instaurée dans son propre mouvement. A l'UMP, le service d'ordre est assuré par un «groupe de protection», le «GP». Officiellement constitué de militants bénévoles, on y trouve beaucoup d'anciens militaires, qui jouent parfois aux policiers.