Pratiques illégales, contrôles au faciès, dépression: les aveux volés d’un chef de la police
Une juge parisienne a reçu, vendredi 9 septembre, la retranscription d'une conversation, enregistrée clandestinement, entre un brigadier-chef et un commandant de police du commissariat de Coulommiers (Seine-et-Marne). Elle révèle notamment plusieurs pratiques policières illégales liées à la «culture du résultat». Un violent réquisitoire contre la conception sarkozyste de la police.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
TouteToute la misère de la police résumée en une heure et vingt minutes. La doyenne des juges du tribunal de grande instance de Paris, Sylvie Zimmermann, a reçu, vendredi 9 septembre, la retranscription d'une conversation entre un brigadier-chef et un commandant de police du commissariat de Coulommiers (Seine-et-Marne) qui brosse un portrait dévasté de la police française. Elle révèle notamment plusieurs pratiques policières illégales liées à la « culture du résultat », imposée depuis dix ans par les ministres de l'intérieur successifs.