Le juge Garzon est poursuivi pour abus de pouvoir pour s’être saisi du dossier des 114.000 disparus sous Franco malgré la loi d'amnistie. Après sa demande de transfert à la Cour pénale internationale de La Haye, le tribunal suprême espagnol a ordonné son procès. Une enquête de Christophe Lehousse.
L'heure est à l'autocritique au sein du parti d'Olivier Besancenot. Après le maigre 2,5% des régionales, il espère parvenir à trancher des contradictions internes, lors de son prochain congrès de novembre.
Le parquet de Paris vient d'ouvrir une information judiciaire sur des malversations au sein du Comité central d'entreprise de la SNCF, contrôlé par la CGT. Le préjudice est évalué à plus de 250.000 euros.
Christian Lambert est le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis. Jean-Louis Fiamenghi, jusqu'alors chargé de la protection du chef de l'Etat, est également promu par Nicolas Sarkozy. Retour en arrière: ces deux super-flics faisaient partie de l'équipe commando qui, en 1979, tue le bandit et ennemi public n°1 Jacques Mesrine.
Un haut gradé de l'armée congolaise, recherché pour crimes contre l'humanité, aurait séjourné en Seine-et-Marne sans que les autorités françaises exécutent le mandat d'arrêt qui pèse sur lui.
Pierre Guyotat publia cinq ans après la fin d'un conflit auquel il prit part comme simple soldat (et se rebella) ce qui demeure le grand texte littéraire sur la guerre d'Algérie: Tombeau pour 500 000 soldats. Dans la quatrième partie de l'entretien vidéo accordé à Mediapart à l'occasion de la parution de son nouveau livre, Arrière-fond, il revient sur cette expérience.
Après dix-sept ans deconfrontation judiciaire avec le Crédit lyonnais et l'Etat, Bernard Tapie arrache une victoire judiciaire. Et surtout une victoire financière spectaculaire: selon le bilan comptable définitif dont dispose Mediapart, Bernard Tapie a pu garder par-devers lui 130 millions d'euros, sur les 390 millions alloués en 2008 par le tribunal arbitral. Comme le confirme notre enquête, cette double victoire n'aurait pas été possible sans les interventions de l'Elysée et, notamment, de Claude Guéant.
Affaiblis par l'abandon de la taxe carbone, à quoi vont servir Jean-Louis Borloo et son ministère de l'écologie pour les deux ans qui viennent? «Copenhague, c'est out. Le thon rouge, c'est out. La taxe carbone, c'est out. On va où?», se demande un cadre du ministère. Il reste l'examen par les députés, à partir du 4 mai, du deuxième projet de loi sur le Grenelle de l'environnement. Sera-t-il taillé en pièces, comme s'y emploient les lobbies et une partie de l'UMP?