L’attentat contre Charlie Hebdo s’inscrit dans une longue histoire, celle des relations qu'entretiennent le sacré et le profane, le champ de la foi et celui du rêve. Tous les verrous construits depuis les Lumières, afin de protéger l'espace de la création, sont en train de sauter.
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Dix mois après son arrivée au pouvoir, Matteo Renzi apparaît pour ce qu’il est: un phénomène d’hallucination collective. Sa nouvelle « narrazione » de l’Italie ne fait que reprendre les vieilles rengaines de Thatcher et Reagan. Trente ans après la révolution néolibérale, il n’y a plus beaucoup de verrous à faire sauter ! Deuxième épisode de notre enquête.
« La première mesure économique à adopter ? Changer le storytelling de l’Italie », a lancé le 2 juin 2014 Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien. Après le storytelling de campagne, le storytelling de gouvernement. Exit Rottamatore. Voici le coureur de fond. Plongée en deux épisodes dans la machine à raconter de Matteo Renzi.
Réalisateur franco-algérien vivant en France, Lyes Salem s’efforce dans son dernier film de percer le grand tabou des années post-libération et du «storytelling» dont l'État algérien continue d'user pour écraser toute voix dissidente et prolonger d’autant la vie d’un régime à bout de souffle. « Avec ce film, j’avais envie de présenter des êtres humains, et non pas les personnages lisses et sans faille qu’on nous présente sans cesse quand on évoque les anciens "moudjahed". » Entretien.
64 % des militants UMP ne veulent plus de Nicolas Sarkozy. Entre ceux qui ont choisi Le Maire ou Mariton et ceux qui ont décidé de ne pas voter, l’ancien président plafonne à 100 000 voix, sur 280 000 encartés, dans un scrutin interne. Pourtant, comme en 2012, il croit qu’il a gagné. Histoire d’un décrochage.
La Parisienne Libérée chante la violence de l'État et des grands projets inutiles. Elle s'interroge sur le pacifisme. Avec, en prime, une chanson interprétée par François Hollande lui-même ! Chronique long format.
Politique et littérature ont une exigence commune : créer des mondes possibles, inventer un peuple qui manque. Lorsque cette exigence se perd, les deux régressent au niveau du simple storytelling. Mais parfois, une œuvre solitaire répond à cette exigence. C’est le cas du roman d’Antoine Volodine, Terminus radieux, qui vient de recevoir le prix Médicis.
Politique et littérature ont une exigence commune: créer des mondes possibles, inventer un peuple qui manque. Lorsque cette exigence se perd, les deux régressent au niveau du simple storytelling. Mais parfois, une œuvre solitaire répond à cette exigence. C’est le cas du roman d’Antoine Volodine, Terminus radieux.
S’il démissionne, le ministre de l'économie sort du champ et meurt à la politique. S’il reste, il est comptable de la déroute annoncée. Leader sans peuple, stratège sans armée, il se tient sur la crête d’un renoncement sans cesse différé, donnant sa démission tous les soirs, la reprenant tous les matins.