Chaque semaine Tewfik Hakem, journaliste indépendant, retrace l'actualité des révolutions à travers la revue de presse des médias arabes. Tewfik Hakem anime par ailleurs une émission quotidienne sur France Culture consacrée à la littérature.
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Mardi 12 et mercredi 13 juillet, la Haute Cour de justice de Londres juge en appel l'extradition de Julian Assange vers la Suède, où la justice lui demande de s'expliquer sur une affaire de crimes sexuels.
Le bilan de Dominique Baudis à l'Institut du monde arabe ne se résume pas aux dizaines de milliers d'euros de notes de frais indues redressées par l'Urssaf. Malgré son mandat de député européen, il est parvenu à se préserver toutes sortes de privilèges. Dont un chauffeur personnel.
Des révolutions arabes aux mouvements des «Indignés» européens, la dénonciation de la corruption figure en tête des revendications. Le G20, qui avait adopté l'an dernier à Séoul un «plan d'action contre la corruption», s'intéresse à la méthode exemplaire de Hong Kong. Mais, le plus souvent, c'est la volonté politique qui manque.
Voilà que le monde arabe se réveille, et n’en déplaise aux sceptiques − ceux qui n’y voient que des complots «impérialistes» ou qui agitent le spectre des islamistes −, c’est une bonne nouvelle pour tous les Arabes en quête de liberté et de dignité. Une chronique de Nadia Aissaoui et Ziad Majed.
Dominique Baudis, le nouveau Défenseur des droits, sait au moins défendre son portefeuille. À l'Institut du monde arabe, qu'il a présidé jusqu'au mois de juin, il a abusé de sa carte bancaire professionnelle. Au point que l'Urssaf a procédé à un redressement. Épinglés: 36.000 euros de notes de frais non justifiées entre 2007 et 2009. Dominique Baudis en a remboursé une petite partie.
Ouverture ce mercredi du FID, à Marseille, festival de cinéma très recommandé. Parmi les films en compétition, Spectres, une enquête puissante sur la mort trouble de Patrice Lumumba, héros de l'indépendance du Congo. Face caméra, avec Bach en bande-son, d'anciens hauts fonctionnaires belges, croisés au détour d'une messe ou d'un cocktail mondain, plaident non coupables...
La littérature est une histoire, un témoin, une mémoire tournée vers l’avenir. Tout bouleversement politique ou social finit aussi par l'irriguer. À travers le prisme d'une cinquantaine de romans, cette série raconte les prémices du printemps arabe.
Willis from Tunis est né au soir du 13 janvier, quand Ben Ali «utilisait sa dernière cartouche» dans un discours télévisé. Nadia Khiari décide alors de publier sur la toile les aventures d’un chat tunisien à la langue pleine d’irrévérence. Les printemps arabes ont mis en évidence la capacité du dessin, de la bande dessinée à être plus qu’un médium de divertissement: un témoin de son temps. Par Dominique Bry