Monique, après avoir vécu longtemps loin de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), dit ne plus supporter le regard des autres musulmans sur son manque de pratique religieuse.
Amr Haggag a été un témoin-clef des négociations menées en 1994 par les balladuriens pour décrocher les contrats d'armement Agosta (avec le Pakistan) et Sawari II (avec l'Arabie saoudite). Son témoignage exclusif conforte la piste des rétrocommissions qui auraient servi à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.
Dans Le Contrat (Karachi, l'affaire que Sarkozy voudrait oublier), livre à paraître le 19 mai, nos deux collaborateurs Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme révèlent le rôle central joué entre 1993 et 1995 par Nicolas Sarkozy dans un marché d'armement sur lequel pèsent de lourds soupçons de corruption et de financement politique occulte. Par des témoignages et des documents inédits, ils prolongent les enquêtes publiées dans Mediapart.- Nicolas Sarkozy valide le plan de financement du contrat Agosta.- Il supervise, depuis Bercy, la création d'une société offshore au Luxembourg qui a servi à verser des commissions suspectes.- Il serait intervenu, six mois avant la présidentielle de 2007, pour que des affaires de corruption ne soient pas rendues publiques.- L'un des intermédiaires du contrat Agosta, Ziad Takieddine, se vante d'être «l'ami» de Nicolas Sarkozy.- M. Takieddine assure avoir été l'émissaire de la France dans la libération des infirmières bulgares. Ce que confirme Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée.- L'ancien contrôleur général, Jean-Louis Porchier, fait des révélations sur le financement de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur.- Charles Pasqua, Charles Millon et Brice Hortefeux parlent.
Soupçonné d'avoir financé de manière occulte la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995 en marge d'un contrat d'armement avec le Pakistan, l'intermédiaire libanais Ziad Takieddine (photo) a contesté devant le juge Trévidic avoir joué le moindre rôle dans cette affaire. Mais il a confirmé avoir été l'objet de la vindicte des chiraquiens. Nos révélations.
À l'occasion de la publication de son Dictionnaire amoureux de la Palestine, Elias Sanbar, ambassadeur auprès de l'Unesco d'une terre qui fait parfois souci plus que de raison, brosse un paysage mental et politique de la Palestine. Entretien texte et vidéos.
Le ministre ne s'est pas déplacé au Palais de justice. Et a laissé son avocat tenter de se dépatouiller avec les «Auvergnats», les arabes, un «prototype» et des sociologues.
Dans un entretien à Mediapart, le nouveau président de la Licra, Alain Jakubowicz, fait l'état des lieuxdes dérives xénophobes en France, entre Eric Zemmour, qui «réhabilite Vichy», et l'identité nationaleversion Sarkozy, qui a libéré la parole extrémiste, selon lui. Il en profite aussi pour marquer une nette rupture avec sonprédécesseur, Patrick Gaubert, et l'attitude de la Licra après la célèbre saillie de Brice Hortefeux sur les... «Auvergnats».